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Fripon
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Fripon à dit:Bonjour,
Je réalise actuellement une thérapie EMDR (côté patient) avec une thérapeute EMDR (certifié EMDR France) dont je ne doute pas des compétences (j'ai déjà vu des rigolos donc je pense savoir ce que c'est).
Dans le processus EMDR, il y a une chose qui me dérange : il semble que cela soulève des "souvenirs" qui ne me rappellent rien. Je me demande s'il est possible que mon cerveau ait fait l'impasse sur ça.
Mais il y a aussi la notion de "faux souvenir induit" qui m'inquiète.
De plus mon souvenir ne me paraît pas vraiment cohérent, est-ce qu'il pourrait y a une part de fabriqué dans tout cela ?
Je remercie d'avance pour les retours éclairés des personnes qui ont étudié l'EMDR ici
Fripon à dit:Bonjour,
Je réalise actuellement une thérapie EMDR (côté patient) avec une thérapeute EMDR (certifié EMDR France) dont je ne doute pas des compétences (j'ai déjà vu des rigolos donc je pense savoir ce que c'est).
Dans le processus EMDR, il y a une chose qui me dérange : il semble que cela soulève des "souvenirs" qui ne me rappellent rien. Je me demande s'il est possible que mon cerveau ait fait l'impasse sur ça.
Mais il y a aussi la notion de "faux souvenir induit" qui m'inquiète.
De plus mon souvenir ne me paraît pas vraiment cohérent, est-ce qu'il pourrait y a une part de fabriqué dans tout cela ?
Je remercie d'avance pour les retours éclairés des personnes qui ont étudié l'EMDR ici
Leo Lavoie à dit:Les thérapies font fausse route à mon avis si l'on ne revoit pas le passé dans la perspective qu'il n'existe pas. C'est à dire de finir par comprendre que le passé n'est plus là. L'idéal serait de comprendre cela directement mais c'est plutôt rare. L'on va exhumer le passé pour "aller chercher" la partie du patient qui croit y être pris et ne sais même pas comment l'exprimer
Alors la psychanalyse, la vraie curative, est une façon de rejouer dans le passé pour anéantir cette illusion de pouvoir qu'il aurait sur nous. C'est comme cela que je pratique et c'est de plus en plus clair avec la spiritualité. Tout cela s'applique avec l'hypnothérapie aussi bien sûr.
De toutes façons, c'est toujours question de dissoudre des fausses croyances qui viennent du passé
Fripon à dit:Bonjour,
Je réalise actuellement une thérapie EMDR (côté patient) avec une thérapeute EMDR (certifié EMDR France) dont je ne doute pas des compétences (j'ai déjà vu des rigolos donc je pense savoir ce que c'est).
Dans le processus EMDR, il y a une chose qui me dérange : il semble que cela soulève des "souvenirs" qui ne me rappellent rien. Je me demande s'il est possible que mon cerveau ait fait l'impasse sur ça.
Mais il y a aussi la notion de "faux souvenir induit" qui m'inquiète.
De plus mon souvenir ne me paraît pas vraiment cohérent, est-ce qu'il pourrait y a une part de fabriqué dans tout cela ?
Je remercie d'avance pour les retours éclairés des personnes qui ont étudié l'EMDR ici
Intemporelle,Intemporelle à dit:Fripon à dit:Bonjour,
Je réalise actuellement une thérapie EMDR (côté patient) avec une thérapeute EMDR (certifié EMDR France) dont je ne doute pas des compétences (j'ai déjà vu des rigolos donc je pense savoir ce que c'est).
Dans le processus EMDR, il y a une chose qui me dérange : il semble que cela soulève des "souvenirs" qui ne me rappellent rien. Je me demande s'il est possible que mon cerveau ait fait l'impasse sur ça.
Mais il y a aussi la notion de "faux souvenir induit" qui m'inquiète.
De plus mon souvenir ne me paraît pas vraiment cohérent, est-ce qu'il pourrait y a une part de fabriqué dans tout cela ?
Je remercie d'avance pour les retours éclairés des personnes qui ont étudié l'EMDR ici
Il y a des paradoxes dans ce message, vous avez une thérapeute avec des compétences EMDR dont vous ne doutez pas un seul instant, mais la suite laisse penser que finalement tout cela vous paraît bien étrange.
Franchement, je ne comprends pas quels peuvent être ces souvenirs, puisque en thérapie on travaille sur un ressenti, donc un souvenir existe toujours, si celui-ci ne vous parle pas, c'est que c'est le thérapeute qui l'a induit mais qu'il ne vous appartient pas.
Donc votre message est plus qu'intéressant, relisez le et notez le paradoxe dans votre message.
PS : En thérapie on peut ne pas se souvenir d'une période traumatisante, aucun souvenir, mais le ressenti est là et c'est à partir des émotions que l'on travaille ; donc quand on parle de faux souvenirs, pour moi c'est aberrant, cela signifie que le thérapeute induit des souvenirs erronés qui ne parlent pas au client, c'est plutôt inquiétant...
Il n'y a pas de paradoxe là-dedans.On peut faire confiance à un mécanicien, mais se demander à quoi servent ses instruments ou ce qu'il fait dans le détail.Intemporelle à dit:Il y a des paradoxes dans ce message, vous avez une thérapeute avec des compétences EMDR dont vous ne doutez pas un seul instant, mais la suite laisse penser que finalement tout cela vous paraît bien étrange.
undy à dit:Il n'y a pas de paradoxe là-dedans.On peut faire confiance à un mécanicien, mais se demander à quoi servent ses instruments ou ce qu'il fait dans le détail.Intemporelle à dit:Il y a des paradoxes dans ce message, vous avez une thérapeute avec des compétences EMDR dont vous ne doutez pas un seul instant, mais la suite laisse penser que finalement tout cela vous paraît bien étrange.
Ivan Schmitt à dit:Intemporelle,Intemporelle à dit:Fripon à dit:Bonjour,
Je réalise actuellement une thérapie EMDR (côté patient) avec une thérapeute EMDR (certifié EMDR France) dont je ne doute pas des compétences (j'ai déjà vu des rigolos donc je pense savoir ce que c'est).
Dans le processus EMDR, il y a une chose qui me dérange : il semble que cela soulève des "souvenirs" qui ne me rappellent rien. Je me demande s'il est possible que mon cerveau ait fait l'impasse sur ça.
Mais il y a aussi la notion de "faux souvenir induit" qui m'inquiète.
De plus mon souvenir ne me paraît pas vraiment cohérent, est-ce qu'il pourrait y a une part de fabriqué dans tout cela ?
Je remercie d'avance pour les retours éclairés des personnes qui ont étudié l'EMDR ici
Il y a des paradoxes dans ce message, vous avez une thérapeute avec des compétences EMDR dont vous ne doutez pas un seul instant, mais la suite laisse penser que finalement tout cela vous paraît bien étrange.
Franchement, je ne comprends pas quels peuvent être ces souvenirs, puisque en thérapie on travaille sur un ressenti, donc un souvenir existe toujours, si celui-ci ne vous parle pas, c'est que c'est le thérapeute qui l'a induit mais qu'il ne vous appartient pas.
Donc votre message est plus qu'intéressant, relisez le et notez le paradoxe dans votre message.
PS : En thérapie on peut ne pas se souvenir d'une période traumatisante, aucun souvenir, mais le ressenti est là et c'est à partir des émotions que l'on travaille ; donc quand on parle de faux souvenirs, pour moi c'est aberrant, cela signifie que le thérapeute induit des souvenirs erronés qui ne parlent pas au client, c'est plutôt inquiétant...
Dans les protocoles EMDR, le travail ne me semble pas aussi clairement axé sur les émotions. Par moment, ça m'étonne aussi. L'idée centrale est plutôt de laisser venir, le mieux possible, ce qui vient. On distingue la technique EMDR "pure" et le tissage cognitif. Le tissage cognitif, c'est ce qu'on fait lorsqu'on injecte (un peu) de contenu parce que ça ne vient pas naturellement (en gros). Pour le reste, j'apprécie assez l'attention prêtée à ne pas induire des idées. Pour ceux qui connaissent, on est tout à fait dans la même visée qu'une définition d'objectif PNL (ou c'est à peine, si l'on se permet de reformuler pour éviter d'injecter du contenu)
Fripon à dit:mon souvenir ne me paraît pas vraiment cohérent, est-ce qu'il pourrait y a une part de fabriqué dans tout cela ?
Ivan Schmitt à dit:katia (zoulouk) a écrit :
Tu veux dire Ivan, que ce qui est refoulé c'est ce qui permet d'aller bien quand ça va mal ?
Oui, c'est du moins, plus ou moins, ce que disent les psychanalystes. C'est de cette manière que se construit le surmoi.
Ivan Schmitt à dit:Lorsqu'une personne est victime d'un trauma, qui provoquera par exemple un PTSD, il semblerait qu'un petit circuit de neurones, au moment de l'enregistrement de l'information, contacte prioritairement l'amygdale et l’hippocampe, tout en désactivant le cortex frontal. (...) et tout se passe comme s'il était ensuite impossible de modifier l'information enregistrée (en gros, parce que la même alarme est déclenchée à chaque fois qu'on tente un nouvelle évocation de la situation traumatisante).
Consciemment, effectivement, c'est comme une hyperconcentration sur ce qui est négatif... comme si on était happé par le trauma, quand bien même on arriverait plus à s'en souvenir explicitement. [/color]
Ivan Schmitt à dit::?: J'en reviens est ce l'évènement qui est traumatisant ou ce qu'on en fait ?
:arrow: Je pense les deux.
Ivan Schmitt à dit:Bien souvent, il y a d'ailleurs plusieurs traumas qui petit à petit s’emboîtent le pas : cet accident de voiture me rappelle ma chute en bicyclette à l'age de 7 ans etc...
Ivan Schmitt à dit:Quel est le problème du passé pour le cerveau ?
(...)
Comment le cerveau distingue-t-il le passé du présent que nous vivons mentalement ?
Ivan Schmitt à dit:j'ai toujours eu le sentiment que les psychanalystes faisaient un peu "bande à part" dans le domaine de la psychothérapie.
(...)
Maintenant, je suis toujours encore étonné de voir qu'ils ont "accepté", "apprivoisé" l'EMDR ! Shapiro a obtenu de fait, le prix international Sigmund Freud, à Vienne.
Pour une fois qu'ils sont d'accord avec quelque chose ! ;-)
L'important n'est pas de connaître la vérité. D'ailleurs, il n'y a qu'une partie de la vérité qui aide à aller mieux. Si son père l'avait effectivement violée et qu'elle l'aurait refoulé, la partie de la vérité qui l'aurait aidé n'est pas de savoir que son père est un salopard, mais plutôt de savoir pourquoi elle n'aimait pas que son père l'approche de trop près... ce qui l'aidera, éventuellement, à se laisser approcher par d'autres hommes.Fripon à dit:Ma dernière séance d'EMDR ayant provoqué le fait que je poste ce message, j'ai fait un petit tour dans le rayon "psychologie" à la bibliothèque.
J'ai trouvé un livre sur l'EMDR et ils parlaient d'une femme qui se souvenait d'un viol et qu'elle y avait associé son père. On aurait pu croire qu'elle avait été violée par son père. En réalité (après qu'elle l'ait demandé à son entourage), elle avait bien été violée, mais elle se souvient du visage de son père, parce que c'était lui qui l'avait sauvé des mains d'une bande de voyous.
Finalement, je pense que pour le traumatisé ce qui s'est réellement passé a peu d'importance. C'est qu'il aille mieux ce qui importe.
Mais supposons qu'elle ait été réellement violée par son père, vous croyez que cela l'aurait aidé à aller mieux (en plus du travail d'EMDR) de vraiment savoir la vérité ?
castorix à dit:Bonsoir,
Ivan Schmitt à dit:j'ai toujours eu le sentiment que les psychanalystes faisaient un peu "bande à part" dans le domaine de la psychothérapie.
(...)
Maintenant, je suis toujours encore étonné de voir qu'ils ont "accepté", "apprivoisé" l'EMDR ! Shapiro a obtenu de fait, le prix international Sigmund Freud, à Vienne.
Pour une fois qu'ils sont d'accord avec quelque chose ! ;-)
Oui, c'est réellement étrange pour moi aussi.
D'autant que les TCC revendiquent ouvertement et ce depuis quelques années déjà, l'intégration des techniques EMDR à leur attirail thérapeutique.
Il n'y a qu'à voir le nombre d'articles sur l'EMDR dans les PTSD, ESPT en français, sur la banque de PubMed... et constater que les équipes qui publient ne sont pas des psychanalystes.
Je pense que la facette qui a plu au jury de ce prix, était sans doute l'aspect (en apparence) plus ou moins cathartique de l'étape de désensibilisation.
Mais (je me répète) les principes développés par Mme Shapiro (qui rappelons-le, est une thérapeute formée à l'hypnose de longue date, et qui travaille à... Palo Alto !!), ces principes de travail ne sont à mon sens (et je ne demande qu'à entendre d'autres points de vue si la mienne (de vue) est trop courte) pas descriptibles avec les outils de la psychanalyse freudienne ou lacanienne.
Et si l'on parle HTSMA (Hypnose Thérapie Stratégique et Mouvements Alternatifs) des thérapeutes Bardot ou Doutrelugne (ils ont fait beaucoup de petits), on est bien plus souple encore dans les possibilités d'emploi ; et le côté "obligatoire" d'une catharsis s'estompe encore plus.
Ivan Schmitt à dit:L'important n'est pas de connaître la vérité. D'ailleurs, il n'y a qu'une partie de la vérité qui aide à aller mieux. Si son père l'avait effectivement violée et qu'elle l'aurait refoulé, la partie de la vérité qui l'aurait aidé n'est pas de savoir que son père est un salopard, mais plutôt de savoir pourquoi elle n'aimait pas que son père l'approche de trop près... ce qui l'aidera, éventuellement, à se laisser approcher par d'autres hommes.Fripon à dit:Ma dernière séance d'EMDR ayant provoqué le fait que je poste ce message, j'ai fait un petit tour dans le rayon "psychologie" à la bibliothèque.
J'ai trouvé un livre sur l'EMDR et ils parlaient d'une femme qui se souvenait d'un viol et qu'elle y avait associé son père. On aurait pu croire qu'elle avait été violée par son père. En réalité (après qu'elle l'ait demandé à son entourage), elle avait bien été violée, mais elle se souvient du visage de son père, parce que c'était lui qui l'avait sauvé des mains d'une bande de voyous.
Finalement, je pense que pour le traumatisé ce qui s'est réellement passé a peu d'importance. C'est qu'il aille mieux ce qui importe.
Mais supposons qu'elle ait été réellement violée par son père, vous croyez que cela l'aurait aidé à aller mieux (en plus du travail d'EMDR) de vraiment savoir la vérité ?
(cela, même si, parfois, il faut accepter de regarder son père comme un salopard pour justement mieux laisser ça de coté et donc, accepter de nouvelles relations avec les hommes)
L'EMDR désensibilise et retraite l'information. Le terme le plus exact, est "retraitement" : c'est à dire qu'elle transforme l'émotion "enfant" (habituellement inchangé malgré les années) d'avoir été violé en émotion adulte et présente du type : "aujourd'hui, c'est différent (j'ai d'autres ressources pour faire face) et c'est du passé"
Ivan Schmitt à dit:Hum... intra utérin, c'est intéressant, surtout si vous postulez que le ressenti survit, intemporelle.
Voudriez-vous développer ?
Fripon à dit:(...)
Mais supposons qu'elle ait été réellement violée par son père, vous croyez que cela l'aurait aidé à aller mieux (en plus du travail d'EMDR) de vraiment savoir la vérité ?
Entièrement d'accord avec ça ! C'est une de mes stratégies centrales lorsque je n'utilise pas l'hypnose ou l'EMDR. De toute manière, si la personne est trop fragile pour pouvoir envisager d'affronter le trauma, que voulez-vous faire d'autre, si vous tenez a respecter l'écologie du patient ? C'est en tout cas une approche centrale à l'hypnose conversationnelle.que le sujet devienne capable de "penser à son souvenir" (incidemment ou pour la thérapie) sans glisser involontairement dans une reviviscence dans laquelle il soit incapable de distinguer entre ressenti pénible-souvenir et vécu-expérience en cours.
Ivan Schmitt à dit:Intemporelle : merci pour ce petit exposé rapide. Dans ce sens, je comprends ce que vous vouliez dire. "Ca me parle", en fait. Je dois avouer que j'ai parfois un peu plus de mal avec les théories du type "Rebirth", peut-être aussi par méconnaissance.
Castorix :
Entièrement d'accord avec ça ! C'est une de mes stratégies centrales lorsque je n'utilise pas l'hypnose ou l'EMDR. De toute manière, si la personne est trop fragile pour pouvoir envisager d'affronter le trauma, que voulez-vous faire d'autre, si vous tenez a respecter l'écologie du patient ? C'est en tout cas une approche centrale à l'hypnose conversationnelle.que le sujet devienne capable de "penser à son souvenir" (incidemment ou pour la thérapie) sans glisser involontairement dans une reviviscence dans laquelle il soit incapable de distinguer entre ressenti pénible-souvenir et vécu-expérience en cours.
Pas forcément, lire la suite plus bas...
L'expérience me montre, en outre, (à l'attention de Léo également) que la guérison de type TCC (traitement symptomatique), est tout aussi significative que la guérison de type psychanalytique, je dirais trauma-cliblée (est-ce que je viens d'inventer l'expression ?). Il y a toujours une interaction entre le fond traumatisant et la surface symptomatique. Si vous soignez bien le symptôme, vous modifiez le fonctionnement du trauma sous jacent, de telle sorte que celui-ci est recadré et, qu'en définitif, votre intervention est identique à une intervention de type trauma-ciblée. En définitif, il me semble bien que le recadrage (variante : la sublimation) est surement le moyen et la raison centrale de toute guérison, de toute intervention psychothérapeutique
Ma vision des choses et mon expérience pratique me conduisent à avancer que le problème, pour votre cas théorique de sujet très fragile, est plutôt qu'il va en effet « se dissocier » mais au sens où il va plonger dans le ressenti horrible d'où le thérapeute ne parviendra pas à le désengluer (le SUD ne veut pas descendre).Intemporelle à dit:(...) on ne peut pratiquer l'EMDR pour un sujet très fragile qui ne fera que se dissocier et ne pourra pas ressentir les émotions d'un trauma.
Intemporelle à dit:(...)
Exemple : un jeune garçon avec une phobie scolaire, avec comme symptômes des maux de ventre et angoisses, une fois traité ces symptômes, ce garçon peut développer un schéma de perfectionniste, sa phobie s'est déplacée car il souffre d'un autre symptôme l'obsession d'être parfait dans tout...