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Fripon
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Ma vision des choses et mon expérience pratique me conduisent à avancer que le problème, pour votre cas théorique de sujet très fragile, est plutôt qu'il va en effet « se dissocier » mais au sens où il va plonger dans le ressenti horrible d'où le thérapeute ne parviendra pas à le désengluer (le SUD ne veut pas descendre).Intemporelle à dit:(...) on ne peut pratiquer l'EMDR pour un sujet très fragile qui ne fera que se dissocier et ne pourra pas ressentir les émotions d'un trauma.
Intemporelle à dit:(...)
Exemple : un jeune garçon avec une phobie scolaire, avec comme symptômes des maux de ventre et angoisses, une fois traité ces symptômes, ce garçon peut développer un schéma de perfectionniste, sa phobie s'est déplacée car il souffre d'un autre symptôme l'obsession d'être parfait dans tout...
Ivan Schmitt à dit:L'expérience me montre, (...) que la guérison de type TCC (traitement symptomatique), est tout aussi significative que la guérison de type psychanalytique, je dirais trauma-ciblée (...)
Si vous soignez bien le symptôme, vous modifiez le fonctionnement du trauma sous jacent, de telle sorte que celui-ci est recadré et, qu'en définitif, votre intervention est identique à une intervention de type trauma-ciblée. En définitif, il me semble bien que le recadrage (...) est surement le moyen et la raison centrale de toute guérison, de toute intervention psychothérapeutique
Intemporelle à dit:Ben non c'est tout le contraire, :shock: c'est le processus même de la dissociation, il n'aura aucun lien émotionnel avec les évènements.
Intemporelle à dit:Oui effectivement, vous adorez vous écouter parler, mais n'apportez pas grand chose de nouveau, du moins en ce qui me concerne...
jeangeneve à dit:génial comment intemporelle parviens a focaliser tant d'énergie d'amour et de partage sur ce forum.
Autant pour moi Castorix. J'arrondissais un peu les angles en disant que la psychanalyse est une méthode trauma ciblée. En fait, il faudrait dire "une théorie trauma ciblée"... quant à la méthode... bon...castorix à dit:Ivan Schmitt à dit:L'expérience me montre, (...) que la guérison de type TCC (traitement symptomatique), est tout aussi significative que la guérison de type psychanalytique, je dirais trauma-ciblée (...)
Si vous soignez bien le symptôme, vous modifiez le fonctionnement du trauma sous jacent, de telle sorte que celui-ci est recadré et, qu'en définitif, votre intervention est identique à une intervention de type trauma-ciblée. En définitif, il me semble bien que le recadrage (...) est surement le moyen et la raison centrale de toute guérison, de toute intervention psychothérapeutique
La théorie psychanalytique a pu évoquer en effet des situations de guérison cathartique.
Par exemple dans les films d'Hitchcock où le sujet qui souffre, a semble-t-il "refoulé" son souvenir traumatique.
Je n'insisterai pas trop cruellement en soulignant que Hitchcock demande à ses actrices/acteurs d'avoir les yeux dans le vague, mimant une transe somnambulique ! ce qui est cocasse quand on sait ce que Freud a dit de l'hypnose et ce que ses disciples ont développé ensuite sur la prétendue inutilité de l'emploi de la transe dans l'obtention d'une évolution favorable... (*) :lol:
On voit alors (classiquement les images sont tournées en flouté ou avec une musique lancinante qui signale le retour pénible du passé) se révéler devant les proches ébahis, le lourd secret porté jusque là par l'inconscient du sujet.
Bien sûr il y avait un indice, comme le fait que le sujet ne supportait pas la couleur rouge, qui représentait le fil de la même couleur pour le cinéaste depuis le début de l'œuvre...
Non Ivan, je ne vois pas que la psychanalyse nous offre une méthode de thérapie ciblée sur le trauma. Pas de méthode, sauf dans les œuvres artistiques reprenant les codes de la littérature psychanalytique.
En effet, lorsque la victime vient chez son psy et dit (d'emblée) « j'ai subi une agression sexuelle, je sais où quand comment et par qui, je viens pour cesser de souffrir de cela », eh bien le psychanalyste sérieux ne propose pas « commençons par reconstituer la scène »...
Avec Jacques Lacan, ils vont plus loin en affirmant que le but de la thérapie psychanalytique n'est pas la guérison des symptômes, ce que l'on ne peut pas garantir. (« ... la guérison, par surcroît ... » )
Heureusement d'ailleurs, je ne connais aucun psychanalyste sérieux qui se lancerait à en faire parler la victime, au minimum ils ont pour principe (en cure formelle) de la laisser parler de ce qu'elle souhaite !
Il reste donc votre dernière phrase, avec laquelle je ne puis qu'être d'accord (vous citez d'ailleurs :wink: presque exactement Paul Watzlawick)...
(*) pour éviter une omission coupable : les psychanalystes sont très nombreux à avancer, sur les traces de leur maître fondateur viennois, que l'emploi de l'hypnose pourrait être intéressant pour retrouver les souvenirs enfouis.
Je ne sais pas s'ils ont vu Hitchcock :
- La maison du docteur Edwardes où la délicieuse psychanalyste Ingrid Bergman sauvera le malheureux Gregory Peck de ses vices (là, la couleur est le Blanc)
- Pas de printemps pour Marnie, où Tippi Hedren ne supportant pas le rouge sera confondue et sauvée par Sean Connery (la psychanalyse)
- Vertigo, mais Kim Novak n'y sera pas sauvée, seulement confondue, par James Stewart qui échouera dans un premier temps à cause de son vertige (là c'est lui qui guérira et triomphera du mystère).
Bien que n'ayant pas d'appétit pour les viennoiseries freudiennes, je ne conteste pas qu'à une époque ses théories aient pu prendre une place parmi ceux qui comptaient.
Cependant très rapidement les plus brillants de ses disciples sont aussi ceux qui se sont séparés de sa route (Ferenczi, Reich, Adler, Jung, ...) sans parler de ceux comme Janet qui n'ont pas connu son succès mais trouvent aujord'hui encore une juste reconnaissance de leurs travaux (ce qui n'est plus le cas de freud).
Aussi je ne voudrais pas avoir l'air de torpiller tout ce qu'il a fait, puisque s'il avait vécu 50 ans de plus on ne sait pas s'il n'aurait pas continué de corriger ses plus grosses erreurs.
Ivan Schmitt à dit:Autant pour moi Castorix. J'arrondissais un peu les angles en disant que la psychanalyse est une méthode trauma ciblée. En fait, il faudrait dire "une théorie trauma ciblée"... quant à la méthode... bon...castorix à dit:Ivan Schmitt à dit:L'expérience me montre, (...) que la guérison de type TCC (traitement symptomatique), est tout aussi significative que la guérison de type psychanalytique, je dirais trauma-ciblée (...)
Si vous soignez bien le symptôme, vous modifiez le fonctionnement du trauma sous jacent, de telle sorte que celui-ci est recadré et, qu'en définitif, votre intervention est identique à une intervention de type trauma-ciblée. En définitif, il me semble bien que le recadrage (...) est surement le moyen et la raison centrale de toute guérison, de toute intervention psychothérapeutique
La théorie psychanalytique a pu évoquer en effet des situations de guérison cathartique.
Par exemple dans les films d'Hitchcock où le sujet qui souffre, a semble-t-il "refoulé" son souvenir traumatique.
Je n'insisterai pas trop cruellement en soulignant que Hitchcock demande à ses actrices/acteurs d'avoir les yeux dans le vague, mimant une transe somnambulique ! ce qui est cocasse quand on sait ce que Freud a dit de l'hypnose et ce que ses disciples ont développé ensuite sur la prétendue inutilité de l'emploi de la transe dans l'obtention d'une évolution favorable... (*) :lol:
On voit alors (classiquement les images sont tournées en flouté ou avec une musique lancinante qui signale le retour pénible du passé) se révéler devant les proches ébahis, le lourd secret porté jusque là par l'inconscient du sujet.
Bien sûr il y avait un indice, comme le fait que le sujet ne supportait pas la couleur rouge, qui représentait le fil de la même couleur pour le cinéaste depuis le début de l'œuvre...
Non Ivan, je ne vois pas que la psychanalyse nous offre une méthode de thérapie ciblée sur le trauma. Pas de méthode, sauf dans les œuvres artistiques reprenant les codes de la littérature psychanalytique.
En effet, lorsque la victime vient chez son psy et dit (d'emblée) « j'ai subi une agression sexuelle, je sais où quand comment et par qui, je viens pour cesser de souffrir de cela », eh bien le psychanalyste sérieux ne propose pas « commençons par reconstituer la scène »...
Avec Jacques Lacan, ils vont plus loin en affirmant que le but de la thérapie psychanalytique n'est pas la guérison des symptômes, ce que l'on ne peut pas garantir. (« ... la guérison, par surcroît ... » )
Heureusement d'ailleurs, je ne connais aucun psychanalyste sérieux qui se lancerait à en faire parler la victime, au minimum ils ont pour principe (en cure formelle) de la laisser parler de ce qu'elle souhaite !
Il reste donc votre dernière phrase, avec laquelle je ne puis qu'être d'accord (vous citez d'ailleurs :wink: presque exactement Paul Watzlawick)...
(*) pour éviter une omission coupable : les psychanalystes sont très nombreux à avancer, sur les traces de leur maître fondateur viennois, que l'emploi de l'hypnose pourrait être intéressant pour retrouver les souvenirs enfouis.
Je ne sais pas s'ils ont vu Hitchcock :
- La maison du docteur Edwardes où la délicieuse psychanalyste Ingrid Bergman sauvera le malheureux Gregory Peck de ses vices (là, la couleur est le Blanc)
- Pas de printemps pour Marnie, où Tippi Hedren ne supportant pas le rouge sera confondue et sauvée par Sean Connery (la psychanalyse)
- Vertigo, mais Kim Novak n'y sera pas sauvée, seulement confondue, par James Stewart qui échouera dans un premier temps à cause de son vertige (là c'est lui qui guérira et triomphera du mystère).
Bien que n'ayant pas d'appétit pour les viennoiseries freudiennes, je ne conteste pas qu'à une époque ses théories aient pu prendre une place parmi ceux qui comptaient.
Cependant très rapidement les plus brillants de ses disciples sont aussi ceux qui se sont séparés de sa route (Ferenczi, Reich, Adler, Jung, ...) sans parler de ceux comme Janet qui n'ont pas connu son succès mais trouvent aujord'hui encore une juste reconnaissance de leurs travaux (ce qui n'est plus le cas de freud).
Aussi je ne voudrais pas avoir l'air de torpiller tout ce qu'il a fait, puisque s'il avait vécu 50 ans de plus on ne sait pas s'il n'aurait pas continué de corriger ses plus grosses erreurs.
;-)
Leo Lavoie à dit:Voilà. Et quand à Lacan, laissons le où il est. Quand son nombril est plus important que le patient en face de soi alors on fait des mathèmes et on se masturbe intellectuellement.
Il est vrai que Janet aurait du avoir la notoriété que Freud a eue, mais c'est Freud qui l'a eue et la psychologie a intégré ses théories parfois même sans trop le savoir. Ceci dit, des théories auraient du être revues et corrigées et Janet aurait du être considéré.
Ivan Schmitt à dit:Leo Lavoie à dit:Voilà. Et quand à Lacan, laissons le où il est. Quand son nombril est plus important que le patient en face de soi alors on fait des mathèmes et on se masturbe intellectuellement.
Il est vrai que Janet aurait du avoir la notoriété que Freud a eue, mais c'est Freud qui l'a eue et la psychologie a intégré ses théories parfois même sans trop le savoir. Ceci dit, des théories auraient du être revues et corrigées et Janet aurait du être considéré.
Je me demande parfois pourquoi Freud à pris la place de Janet. Janet méritait tellement mieux cette place ! La politique peut-être. Ou encore : le grand avantage de la psychanalyse c'est qu'on peut raconter a peu près n'importe quoi sans trop se tromper... Ca a du dire séduire certains pseudo-intellectuels !
Ah bon ?Intemporelle à dit:Vous savez rien n'a beaucoup changé de nos jours, ce n'est pas forcément le meilleur qui a la première place...
Ivan Schmitt à dit:Ah bon ?Intemporelle à dit:Vous savez rien n'a beaucoup changé de nos jours, ce n'est pas forcément le meilleur qui a la première place...
;-)
dbuffault à dit:Sans parler de la campagne électorale (vu que ça risque de tourner au pugilat), tout dépend de ce qu'on entend par "le meilleur" et "la première place".
Ce qui est clair, et c'est pourquoi je suis d'accord avec intemporelle, c'est que ce n'est pas forcément le plus compétent dans son domaine qui obtient le plus de notoriété, de succès et de réussite financière.
Ceux qui finissent "premier", ont surtout un objectif bien précis en tête et mettent toute leur énergie dedans. Et dans cet objectif il y a probablement souvent la réussite (financière ou autre). En tout cas, c'est ceux là qu'on considère "premiers", alors qu'il y aurait bien d'autres critères d'évaluation.
Pour obtenir cela ils développent en général des qualités de communication, d'organisation et de travail assez fortes.
C'est surtout ça qui est prépondérant dans leur réussite, en plus de leur compétence, mais qui n'est pas le point le plus important à mon avis.
Mais bon, on je m'éloigne du fil de la discussion, désolé.
dbuffault à dit:L'un ne va pas forcément sans l'autre, on peut être compétent ET bon communiquant. Et ce n'est pas parce qu'on communique bien, qu'on est forcément incompétent.
Qu'est-ce qui est préférable, un thérapeute compétent, très bon communiquant, qui va toucher par ses livres, ses conférences et ses séminaires de dizaines de milliers de personnes et va changer la vie de 20% d'entre eux (par exemple) ou un thérapeute excellent mais très mauvais communiquant qui va changer la vie de 80% de ses centaines de patients?
Là où l'excellent impacte positivement des centaines de personnes, l'autre en impacte positivement des milliers.
Si l'on regarde juste le résultat, je conclue qu'il est important de développer également les qualités qui permettent de diffuser plus largement ses compétences (quelles qu'elles soient), afin d'avoir juste plus d'impact sur le monde (positif quand à faire). Bref l'aspect communication, et donc diffusion, fait elle aussi partie des compétences utiles à un thérapeute ou en tout cas à quelqu'un qui cherche à rendre le monde meilleur.
Rechercher à avoir plus d'impact est à mon avis légitime, c'est effectivement une recherche de pouvoir, mais de pouvoir d'action et de changement. En ce sens c'est plutôt honorable, qu'il y ait également des retombées financières et en terme de notoriété, tant mieux pour eux.
dbuffault à dit:L'un ne va pas forcément sans l'autre, on peut être compétent ET bon communiquant. Et ce n'est pas parce qu'on communique bien, qu'on est forcément incompétent.
Pas forcément effectivement...
Qu'est-ce qui est préférable, un thérapeute compétent, très bon communiquant, qui va toucher par ses livres, ses conférences et ses séminaires de dizaines de milliers de personnes et va changer la vie de 20% d'entre eux (par exemple) ou un thérapeute excellent mais très mauvais communiquant qui va changer la vie de 80% de ses centaines de patients?
Là où l'excellent impacte positivement des centaines de personnes, l'autre en impacte positivement des milliers.
Si l'on regarde juste le résultat, je conclue qu'il est important de développer également les qualités qui permettent de diffuser plus largement ses compétences (quelles qu'elles soient), afin d'avoir juste plus d'impact sur le monde (positif quand à faire). Bref l'aspect communication, et donc diffusion, fait elle aussi partie des compétences utiles à un thérapeute ou en tout cas à quelqu'un qui cherche à rendre le monde meilleur.
Rechercher à avoir plus d'impact est à mon avis légitime, c'est effectivement une recherche de pouvoir, mais de pouvoir d'action et de changement. En ce sens c'est plutôt honorable, qu'il y ait également des retombées financières et en terme de notoriété, tant mieux pour eux.
dbuffault à dit:+1 avec tout ce que Leo a dit.
Que certains recherchent le pouvoir pour le pouvoir c'est certain.
Mais comme on n'est pas dans leur tête on ne peut jamais savoir quel est vraiment le but de chacun. On pourrait avoir des surprises.
Encore une fois le mot de pouvoir est souvent pris avec une connotation négative, alors que je trouve que c'est quelque chose de génial.
Avoir le pouvoir sur sa propre vie, le pouvoir de déployer de l'énergie pour aider les autres.
Vous déformez le sens initial de la conversation, bien sûr que je suis d'accord avec cela...
Le pouvoir est pour moi la capacité que l'on a à faire les choses, à agir sur son environnement et pourquoi pas sur les autres.
Après tout est question d'intention.
Exactement l'intention, mais quand vous dites on ne sait jamais l'intention de l'autre, je pense qu'avec un peu de discernement, on peut vite s'en rendre compte...
Comme le disait Benjamin, l'oncle de Peter Parker : "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités."
Certains les prennent, et d'autres pas.
Tout à fait d'accord. Mais j'ai envie de dire que la responsabilité, c'est aussi l'implication des individus dans leurs propos, les argumenter, savoir se positionner, et non pas se protéger derrière les autres, c'est ça la responsabilité de soi même...
Il ne reste qu'à toutes les personnes de bonne volonté à se démener pour obtenir cette influence sur le monde.
Oui enfin, il me semble qu'il faudrait déjà que cette bonne volonté puisse influencer leur propre responsabilité dans leur vie avant d'obtenir une influence sur le monde...
Déjà qu'on a parfois du mal à connaître nos propres motivations, je ne vois pas comment on peut connaître celle des autres. Sauf à être télépathe. Tout ce qu'on peut avoir ce sont des projections de notre part.Intemporelle à dit:je pense qu'avec un peu de discernement, on peut vite s'en rendre compte...
Je ne pense pas qu'il y ait une séparation entre soi-même et le monde extérieur. S'il faut attendre d'être le plus proche possible de la perfection pour essayer d'influencer le monde extérieur, on ne fait rien (et donc on n'acquiert pas d'expérience, et donc on ne se rapproche jamais de la perfection).Intemporelle à dit:Oui enfin, il me semble qu'il faudrait déjà que cette bonne volonté puisse influencer leur propre responsabilité dans leur vie avant d'obtenir une influence sur le monde...
dbuffault à dit:A ce que je vois, globalement nous sommes d'accord.
Déjà qu'on a parfois du mal à connaître nos propres motivations, je ne vois pas comment on peut connaître celle des autres. Sauf à être télépathe. Tout ce qu'on peut avoir ce sont des projections de notre part.Intemporelle à dit:je pense qu'avec un peu de discernement, on peut vite s'en rendre compte...
Ce n'est pas du tout de cela dont je parle, de motivations..., vérifier le sens du mot discernement et vous comprendrez peut être mieux ce que j'essaie de vous dire...
Je ne pense pas qu'il y ait une séparation entre soi-même et le monde extérieur. S'il faut attendre d'être le plus proche possible de la perfection pour essayer d'influencer le monde extérieur, on ne fait rien (et donc on n'acquiert pas d'expérience, et donc on ne se rapproche jamais de la perfection).Intemporelle à dit:Oui enfin, il me semble qu'il faudrait déjà que cette bonne volonté puisse influencer leur propre responsabilité dans leur vie avant d'obtenir une influence sur le monde...
Et rétroactivement, agir sur le monde de manière positive, nous change de manière positive.
A mon avis ce n'est pas un choix entre soi-même et le monde, il faut agir sur soi ET sur le monde.
Et non se concentrer sur son propre nombril avant de s'occuper des autres.
Là c'est pareil, je ne vois pas du tout le rapport avec ma phrase, être responsable de soi même, ne veut pas dire être parfait ; mais être surtout en accord avec soi même et ne pas se laisser balloter par les aléas de la vie, être centrer au plus proche de son Etre, et c'est ce qui fait que l'on pourra se positionner et aider les autres.
On ne peut agir de façon positive sur le monde tant que l'on se cherche soi même, car tout fera écho en nous, et nous serons vite déstabilisés.
Vous connaissez la citation : Connais toi d'abord toi même
Pour les philosophes grecs, la connaissance de soi-même est synonyme de sagesse. Elle permettrait en effet à l’individu de prendre conscience de ses propres limites, de se libérer de ses défauts, de développer ses qualités, et, en faisant abstraction de tout ce qui dans le « je » n’est pas personnel, de prendre conscience de sa véritable identité et, au fond, de sa liberté.
Bonjour.Et nous voici au coeur du débat :
Je pense fermement que les concepts propres à la psychanalyse (s'ils sont employés seuls) ne permettent pas de décrire, de comprendre, les notions dont nous parlons.
En effet le paradigme psychanalytique de trauma ne peut, par définition, profiter des évolutions favorables que conçoit le thérapeute ericksonien (ceci dit ce dernier n'est pas seul dans ce cas, le psychanalyste ne peut pas accepter non plus les concepts avancés en TCC de 3ème vague).
Au risque de paraître désagréable à certains, aucun des psychanalystes que je connais ne peut accepter l'idée que le présent peut influencer (et donc modifier) le passé tout autant que l'inverse.
(…)