Merci pour le partage Surderien
Ce qui me trouble à chaque fois dans ce type de film, c'est qu'en tant que spectateur extérieur de la scène, nous pouvons voir comment le patient en est amené à se consumer peu à peu par son burn-out et cela de manière inéluctable. L'issue est écrite avec soit une maladie, un accident, un arrêt de travail très long, d'une personne littéralement arrivée au bout, qui ne s'écoute pas, qui ne peut plus s'écouter dans cette spirale.
La deuxième chose est que bien sûr l'entourage s'en aperçoit, et qu'il va pousser la personne à se soigner. Celle-ci ne va généralement pas le faire, sauf quand elle n'a plus le choix.
La troisième chose est que ces mécanismes du burn-out et autres (type anorexie) doivent être de nos jours bien connus, explorés, compris au niveau du corps soignant, et que cela reste bien compliqué en somme de faire évoluer le patient vers un autre comportement. Bien des pistes intéressantes sont explorées ( comme 48 h sans dormir, ou 48 h à ne rien faire et à être seul face à soi -même, l'apprentissage du groupe, solidarité).
La personne anorexique m'a beaucoup touchée aussi, quand elle dit à propos de son travail "c'est ça, ou c'est le chômage !", phrase souvent entendue, et parfois dite aussi.
J'ai eu la très nette impression que face à ces burn-out, obésité, anorexie, scarification etc, enfin tous ces maux, l'apprentissage principal à faire pour ces personnes était qu'ils apprennent à s'aimer. (une voie thérapeutique consistant alors à ouvrir leur coeur aux autres).