hibou13
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Le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan vient de condamner une Landaise de 62 ans pour exercice illégal de la médecine. Cette infirmière d’Hagetmau assurait des séances d’acupuncture sans les diplômes requis.
Etes-vous vraiment certain des diplômes obtenus par votre acupuncteur ? On ne le sait pas forcément, mais en France,un acupuncteur doit-être médecin .
Un jugement du tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan ce mardi 6 mai 2015 condamne une Landaise de 62 ans qui a assuré plusieurs séances d’acupuncture. Cette infirmière à la retraite d’Hagetmau a trouvé le chemin de la médecine chinoise lors de sa fin de carrière. Après trois ans de formation en France, puis un stage au Vietnam, elle revient dans les Landes "formée à la pratique de la médecine chinoise ". Et l’infirmière tient à être très précise sur les mots : "je ne suis pas médecin, je suis praticienne ", martèle-t-elle à la barre du tribunal correctionnel.
Sauf qu’en France, selon le Code de la Santé Publique, seul un médecin avec une spécialisation de trois ans peut assurer des séances d’acupuncture .
"Vos formateurs ne vous ont jamais expliqué les conditions pour exercer l’acupuncture dans un cadre légal ?" , lui demande la présidente.
"Je ne fais pas de médecine, je fais de l’énergétique" , rétorque la prévenue.
L’infirmière à la retraite a été dénoncée par ses anciens associés auprès du Conseil de l’Ordre des Médecins des Landes. Ce qui fait dire à son avocat que la justice est "instrumentalisée" dans ce dossier. Par ailleurs Maitre Pierre-Bernard Ducamp mettra l’accent sur l’activité inoffensive de sa cliente qui se limite à quelques séances d’acupuncture pour soulager des patients de douleurs, sans jamais vouloir remplacer un médecin sur un diagnostic ou une maladie grave.
La procureur retient plutôt les cartes de visite imprimées par la prévenue, avec la mention "diplômée en médecine chinoise" et non "praticienne", qui entretiennent la confusion.
Les actes qu’elle prodiguait étaient rémunérés, en général 50 euros, ce qui caractérise l’infraction d’exercice illégal de la médecine.
Le tribunal de Mont-de-Marsan retiendra quand même la personnalité de l’infirmière, jamais condamnée et par ailleurs bénévole depuis 20 ans dans une association de soutien aux patients en fin de vie.
Elle est condamnée à une amende de 2000 euros avec sursis.
http://fr.dreamstime.com/photographie-stock-deux-tasses-de-café-crémeux-de-cappuccino-image35412562
Etes-vous vraiment certain des diplômes obtenus par votre acupuncteur ? On ne le sait pas forcément, mais en France,un acupuncteur doit-être médecin .
Un jugement du tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan ce mardi 6 mai 2015 condamne une Landaise de 62 ans qui a assuré plusieurs séances d’acupuncture. Cette infirmière à la retraite d’Hagetmau a trouvé le chemin de la médecine chinoise lors de sa fin de carrière. Après trois ans de formation en France, puis un stage au Vietnam, elle revient dans les Landes "formée à la pratique de la médecine chinoise ". Et l’infirmière tient à être très précise sur les mots : "je ne suis pas médecin, je suis praticienne ", martèle-t-elle à la barre du tribunal correctionnel.
Sauf qu’en France, selon le Code de la Santé Publique, seul un médecin avec une spécialisation de trois ans peut assurer des séances d’acupuncture .
"Vos formateurs ne vous ont jamais expliqué les conditions pour exercer l’acupuncture dans un cadre légal ?" , lui demande la présidente.
"Je ne fais pas de médecine, je fais de l’énergétique" , rétorque la prévenue.
L’infirmière à la retraite a été dénoncée par ses anciens associés auprès du Conseil de l’Ordre des Médecins des Landes. Ce qui fait dire à son avocat que la justice est "instrumentalisée" dans ce dossier. Par ailleurs Maitre Pierre-Bernard Ducamp mettra l’accent sur l’activité inoffensive de sa cliente qui se limite à quelques séances d’acupuncture pour soulager des patients de douleurs, sans jamais vouloir remplacer un médecin sur un diagnostic ou une maladie grave.
La procureur retient plutôt les cartes de visite imprimées par la prévenue, avec la mention "diplômée en médecine chinoise" et non "praticienne", qui entretiennent la confusion.
Les actes qu’elle prodiguait étaient rémunérés, en général 50 euros, ce qui caractérise l’infraction d’exercice illégal de la médecine.
Le tribunal de Mont-de-Marsan retiendra quand même la personnalité de l’infirmière, jamais condamnée et par ailleurs bénévole depuis 20 ans dans une association de soutien aux patients en fin de vie.
Elle est condamnée à une amende de 2000 euros avec sursis.
http://fr.dreamstime.com/photographie-stock-deux-tasses-de-café-crémeux-de-cappuccino-image35412562